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Le papier photo argentique et l’écologie

Source : document « Photographic Papier : The original » par Fujifilm.

D’hier à aujourd’hui

  • 1934 : Création de FUJI Photo Film Co., Ltd. L’usine d’Ashigara (aujourd’hui Kanagawa Factory d’Ashigara) débute ses activités opérationnelles et produit des films photographiques, papiers photo, plaques sèches et autres composants photosensibles.
  • 1958 : Début du film négatif couleur permettant d’obtenir une image négative sur un film transparent. L’usine d’Ashigara lance la production du premier papier Fujicolor. C’est le premier papier photo pour amateurs associé à un film négatif couleur.
  • 1966-1982 : FUJIFILM Manufacturing Europe débute la production du film négatif couleur et du papier photo de la génération analogique EP2. Les années suivantes, Fujifilm ne cesse d’améliorer les papiers, et permet de raccourcir les temps de développement qui passent de 3 min. à actuellement 19 sec. pour le papier FA02.
  • 2008 : Lancement de nouveaux types de papiers photo : papier amateur Suprême et HD, papier photo pour album, DP et Pearl, pour la ligne professionnelle.
  • 2015 : Lancement du papier Premium HDX, un papier album résistant et plus épais (215 μm) permettant la réalisation de livres photos haut de gamme. Création et lancement de deux papiers photos uniques : Le Velvet et le Textured Canvas.
  • 2016 : Suite au succès de cette ligne baptisée Creative Paper sont lancés les papiers photo Textured Linen, Textured Leather et Velvet de type S (plus fin pour la production de livres de photos).
  • 2017 : Fujifilm présente le tout dernier papier photo de sa gamme en papiers album : le papier album XS (135 μm), un papier plus fin permettant d’augmenter le nombre de page des livres photos.
  • 2019 : Spécialement conçu pour les impressions haut de gamme, la papier MAXIMA répond aux exigences en matière de qualité exceptionnelle.

Situation unique pour le papier argentique

Sur le tableau de bord de gestion de tous les labos photo, on retrouve quatre compteurs : coût, rapidité, qualité et longévité.
Une analyse minutieuse montre que le papier photographique obtient de loin le meilleur score par rapport à d’autres techniques dans la combinaison de ces quatre indicateurs. Pas étonnant que la demande de papier photographique soit énorme et que l’avenir de cette technique soit prometteur.
Dans le flux de travail, pas besoin de laminage ou de séchage UV.
L’argent récupéré dans le processus est recyclé.
Avec un marché en croissance, il est essentiel que les processus d’impression se déroulent sans heurts et que la disponibilité des systèmes soit optimale. Sur ce point, le papier argentique a de nettement meilleurs résultats que toute autre technique.

La qualité du papier photographique est incontestée. Grâce à une brillance naturelle, un beau blanc et un noir profond, une belle plage dynamique et, une énorme stabilité d’image, ce papier photographique semble pouvoir rivaliser avec n’importe quelle qualité.
Le papier photo original offre une superbe qualité d’impression et des images de longue durée pour maximiser le plaisir et la longévité d’une image. Pendant des décennies, le papier photographique original a été apprécié par les clients pour sa longévité et plus encore. La stabilité de l’image pour les livres photo est plus qu’excellente, car il n’y a pas de changement significatif de la qualité de l’image avec un stockage dans le noir pour plusieurs vies.

L’écologie

L’amélioration et l’innovation continues sont dans nos gènes.
Nous sommes constamment à la recherche d’opportunités pour nous améliorer. Ces améliorations ne concernent pas seulement la rapidité, la qualité, la longévité ou le coût, mais aussi la durabilité. Nos produits doivent être prêts pour un avenir brillant et plus vert. Nous mettons tout en œuvre pour nous rapprocher de notre objectif.

Notre papier est certifié FSC.
Cela signifie, que le papier provient d’une gestion écologiquement appropriée, socialement bénéfique et économiquement viable des forêts du monde. Une très fine couche de plastique est ensuite appliquée sur ce papier pour le protéger de l’humidité pendant le processus de développement. Nous avons rendu cette couche aussi mince que possible ces dernières années, mais maintenant nous voulons aller encore plus loin. Nous voulons voir si nous pouvons remplacer ce plastique traditionnel par des matériaux biodégradables. Nous étudions également s’ils pourraient être 100 % biosourcés. »

Un produit de remplacement approprié n’existe pas, il doit donc être développé et testé de manière approfondie. De plus en plus de secteurs travaillent sur des solutions bio comme l’industrie de l’emballage. Inutile d’expliquer que nous avons des exigences plus spécifiques. Nous avons entamé cette démarche et nous savons que ce ne sera pas facile, mais nous sommes convaincus que nous trouverons une alternative plus respectueuse de l’environnement pour cette fine couche protectrice. »

L’objectif est clair : « Les photos doivent être de grande qualité et durer longtemps, mais elles doivent se décomposer naturellement lorsqu’elles sont jetées. Nous nous dirigeons vers un avenir où les photos restent de beaux souvenirs même lorsqu’elles sont en fin de vie. »

Les processus de production Fujifilm n’utilisent que l’énergie éolienne. Ce dernier nécessite pour ses opérations environ 100 mégawatt d’électricité/h, ce qui correspond à la consommation moyenne de 30000 foyers. Cette énergie verte est produite par des éoliennes sur le site ; le reste des besoins émane d’un parc d’aérogénérateurs.

Fujifilm reçoit son énergie directement des cinq turbines éoliennes Eneco installées sur notre implantation de Tilburg, ce qui nous permet de couvrir 20 % de nos besoins en électricité. Tout le reste provient d’un parc éolien Eneco situé à Anna Vosdijkpolder à Tholen (Province néerlandaise de Zélande).

Notre site de turbines éoliennes est opérationnel depuis septembre 2011, soit à peu de choses près, une décennie. 
Durant cette période, ces cinq turbines ont fourni près de 200 GWh d’électricité durable à Fujifilm. Nous sommes très fiers de nos turbines éoliennes géantes ; nos trois mâts sur le Dongenseweg atteignent une hauteur maximum de 145 m. Les deux autres culminent à 125 m. Le diamètre des pales du moteur atteint 90 mètres.

Fujifilm s’impose de hautes exigences en matière de durabilité, non seulement sur le plan des énergies durables, mais aussi dans des domaines tels que l’isolation, le recyclage, le conditionnement et le traitement des eaux.
Même si tous ces efforts sont moins spectaculaires que des éoliennes de 145 mètres de haut, ils s’inscrivent dans les objectifs que nous poursuivons et contribuent à réduire notre empreinte carbone sur notre si fragile planète.

La composition du papier photographique Fujifilm et ses effets sur l’environnement ?

Le papier photographique FUJIFILM observe la législation européenne et est constitué que de matériaux et composants autorisés.

Certains produits chimiques sont nécessaires pour fabriquer le papier photographique. Cependant, ils ne se retrouveront pas (ou en quantité minime) dans l’épreuve photographique après le développement.

Le sel d’halogénure d’argent comme le chlorure d’argent, le bromure d’argent et les cristaux d’iodure d’argent sont les principaux composants du papier photographique photosensible. Pendant l’exposition à la lumière, ces sels absorbent l’énergie. De plus, ils stockent (temporairement) l’énergie entre l’exposition et le développement.
Le site de stockage est l’image latente et est de couleur argent métallisé. Au cours du développement, il se produit une réaction chimique entre l’image latente et le révélateur, ce qui améliore l’image de sorte que le cristal d’halogénure d’argent devienne argent métallisé. De plus, l’agent réactif du révélateur réagit au contact de l’agent de pré-coloration pour produire une couleur. Cet agent de pré-coloration et la couleur même ne sont solubles que dans l’huile et ne se dissolvent pas dans l’eau.

L’argent métallisé et les cristaux d’argent non exposés seront dissous au cours de la seconde étape du processus : le blanchiment-fixage. Après l’étape de blanchiment-fixage et lavage, une quantité limité d’argent demeure sur le papier. Cette quantité est inférieure à 5 mg/m2.

Le bain de blanchiment-fixage comprend une grande quantité d’argent. Selon le type de papier type et le taux de régénération, elle peut être comprise entre 3 et 7 g/l. Il est important de le récupérer aussi bien pour l’environnement que pour des raisons économiques.

Afin d’atteindre une bonne conversion de la lumière (exposition) pour le stockage d’énergie dans les cristaux, il y a des quantités limitées de métaux dopants dans les cristaux, tels que l’or et le rhodium. Ils sont aussi éliminés pendant le blanchiment-fixage et ne sont pas présents sur l’image imprimée.

Les agents de pré-coloration et la couleur même ne sont solubles que dans l’huile et ne peuvent pas être éliminés pendant le lavage. C’est également la principale raison pour laquelle les images imprimées sur du vrai papier photographique résistent à l’eau contrairement aux systèmes d’impression à l’encre.

Le papier Fujifilm est sans chlorure élémentaire (E.C.F).

Notre laboratoire démontre que tous les matériaux issus du processus photo peuvent être recyclés

Le papier est développé et fixé dans une tireuse. Les liquides résiduels photographiques y sont pompés directement vers de grands récipients conçus pour le stockage des liquides.
Lorsque les fûts sont pleins, ils sont vidés par pompage et évacués par un collecteur et transformateur de déchets industriels reconnu en France spécialisé dans la valorisation du nickel, du cuivre, de l’étain et de l’argent.

Les déchets sont envoyés dans ce groupe national de gestion des déchets. Ce groupe utilise des systèmes de traitement physico-chimiques avancés. En récupérant les matières secondaires dans le processus, elles peuvent être réintroduites dans le cycle économique.

Ainsi, la solution utilisée est filtrée pour éliminer toutes les particules métalliques restantes. Ensuite, de l’azote est ajouté au dernier résidu des produits chimiques photographiques et le nouveau produit final appelé Kontranox est fourni à l’industrie du ciment. Ensuite,le Kontranox est utilisé dans les fours à ciment pour réduire les émissions de NOx (oxyde d’azote).

On peut donc dire que les liquides photographiques libérés lors de nos procédures sont complètement traités. Il n’y a pas de déchets résiduels.

Le « développement durable » est l’enjeu le plus important pour notre planète, la race humaine et toutes les entités commerciales du 21e siècle. À travers tous les produits, services et entreprises, nous nous efforcerons de contribuer au «développement durable» par des initiatives visant à lutter contre le changement climatique, à promouvoir la circulation des ressources, à assurer la sécurité chimique, la préservation de l’environnement régional et la conservation de la biodiversité.

Lexique

Qu’est-ce que le papier photographique?

Le papier photographique est un papier photosensible. Il contient une émulsion spéciale aux halogénures d’argent qui est capable de « capter » la lumière, ce qui peut être transformé en image sur le papier par un processus chimique.

Le papier photographique comprend sept couches : La partie du fond est un papier résistant à l’eau. Il est suivi de trois couches photosensibles et de couches intermédiaires. La première est une couche sensible au bleu qui donne le jaune ; donc la première couche intermédiaire. La couche suivante est sensible au vert, ce qui donne le magenta avec sa couche intermédiaire. La dernière partie est une couche sensible au rouge qui donne le cyan. Elle est suivie de la dernière couche intermédiaire et d’une couche protectrice sur le dessus.

Comment une photo est imprimée sur le papier photographique?

Le papier photographique est recouvert d’un composant photosensible. Cette couche de papier est appelée émulsion. Lorsque les cristaux d’halogénure d’argent de cette émulsion sont exposés par un système d’exposition RGB, ce dernier exploite la réaction de la lumière sur certaines substances de ce papier photosensible pour créer une image latente. Ensuite, le papier photographique est soumis à un processus chimique avec un révélateur, est fixé pour produire l’image sur le papier et l’émulsion est éliminée du papier par lavage.

Quels sont les autres noms du papier photographique?

Le papier photographique porte bien d’autres noms, notamment : Impression aux halogénures d’argent, impression de type C, papier couleur, impression Lambda ou Lightjet (le nom fait référence à la machine, pas au papier). Toutes ces appellations désignent le papier photographique.

Que signifie le « demi-ton »?

Le demi-ton signifie que l’impression est produite par le flux continu de couleurs entre les « pixels » imprimés séparés. Les images photographiques en demi-ton sur des halogénures d’argent comprennent une plage infinie de couleurs dans une très grande gamme et sans structure de points. Elles sont produites par un procédé chimique humide qui utilise la réaction de la lumière aux substances du papier photosensible pour générer des images incroyablement lisses. Il en résulte une impression plus réaliste comparée aux impressions au jet d’encre (points) ou sur presse (trame).

La technologie en halogénures d’argent

Grâce à ce procédé, l’image n’affiche ni trame ni de points de couleur. Il s’agit d’une impression en tons continus avec une couleur uniforme sur chaque pixel, ce qui se traduit par un rendu lisse et naturel des couleurs. Chaque pixel peut être entièrement rempli d’une seule couleur parmi 16,7 millions possible –> il s’agit d’une véritable épreuve photo.

Presse numérique (technologie ElectroInk)

Ce processus utilise une trame régulière permettant de créer différentes couleurs. La modulation de la tonalité de couleur est obtenue en utilisant différentes tailles de points de toner de couleurs pures. Au moins quatre couleurs pures différentes sont requises : jaune, cyan, magenta et noir.

Technologie à jet d’encre

Au lieu de points de trame linéaires réguliers, la technologie à jet d’encre assure une distribution aléatoire des points d’encre de couleurs pures : cyan, magenta, jaune et noire. Avec les presses à jet d’encre modernes, la taille des points d’encre peut varier et il est possible d’imprimer des points de très petite taille.